Tout
le monde a déjà entendu parler de la peur de perdre. C'est
semble-t-il la principale raison pour laquelle peu osent encore
prendre ce qu'on appelle « des risques ». Lorsqu'on analyse
certaines situations,il apparait que le risque proche du zéro se
présente dans énormément de cas. Peut-on donc encore parler si
abusivement de la peur de perdre ou de la peur de l'échec ? Tous
heureux de travailler
Si
vous avez rencontré du monde ce week-end, des amis ou de la famille,
vous avez probablement entendu qu'énormément de gens qui vous
entourent attendent impatiemment le lundi pour aller au boulot !
C'est
votre impression vous aussi ? Hum hum, nous sentons les avis mitigés
... Il est clair que lorsque l'on fait une moyenne de la population
active, beaucoup ont « les pieds lourds » pour aller au boulot
chaque matin.
Cela
s'explique probablement par le fait que la plupart exercent un métier
qui est
loin
de les passionner, ou vivent des conditions de travail qui ne sont
pas toujours motivantes. La solution évidente est simple : changer
de métier. Facile à dire, beaucoup moins facile à faire !
Pourquoi
? Probablement, pour commencer, parce que chaque personne a ses
propres objectifs et chacun a sa propre façon de voir et de vivre
les choses (de se voir elle-même en particulier), et puis aussi
parce que l'être humain n'est pas toujours très logique. Vous
pouvez éventuellement faire le test de logique suivant auprès de
vos proches, nous avons essayé, les résultats sont stupéfiants !
Posez
la question : « Content d'aller travailler demain ? »
A
cette question, vous risquerez d'entendre : « Il faut bien » ; «
Bah on est bien obligé » ; « Si je veux payer mes factures .....
».
Enchaînez
par la question suivante : « Tu as quel âge en fait ? », et à
moins que vous ayez en face de vous quelqu'un proche de la pension,
vous vous rendrez compte du calvaire que certains devront encore
subir !
La
personne qui s'est prêté au jeu (à son insu) nous a répondu avoir
32 ans. « Mmm 32 ans ...
Tu te
rends compte que tu as encore bien 30 ans à tirer dans ces
conditions ». Sa réponse fut pour le moins étrange : « 30 ans ?
Jamais ! A 50 ans j'arrête ! ».
Nous
n'avons pas osé rétorquer « Et après ? », sous entendu que l'âge
de la pension est 65 ans ... Sa conclusion fut néanmoins assez
proche de la réalité :
«
Bah ça va quoi (sous entendu : « il y a pire ») ..... de toute
façon (avoir un métier pas motivant), c'est comme ça pour 80% de
la population ».
La
question que nous nous posons est : « Comment est-ce possible
qu'autant de personnes subissent la vie alors que cette dernière n'a
jamais offert autant d'opportunités ? ». Parlons de risque(s)
Beaucoup
croient que les gens acceptent certaines contraintes au quotidien par
peur du risque (ou du changement). En effet, certains ont ce qu'on
appelle « une bonne situation », ce qui veut dire en fin de compte
: un emploi stable et un salaire qui permet de payer les charges.
Ceci
dit, si on prend la peine d'analyser la situation de Mr
Tout-Le-Monde, un emploi « stable » peut soudainement s'avérer à
risque lorsque la direction envisage une restructuration de personnel
(ou une délocalisation), quant au salaire, il permet tout juste de
payer les charges de base (loyer, factures de téléphone, eau, gaz,
électricité,voiture, assurances, ...) et n'évolue pas aussi vite
que le coût de la vie.
Les
risques sont donc très nombreux ! Et avant d'atteindre des
éventuelles catastrophes que personne ne peut souhaiter à quiconque
(licenciements ou pauvreté), on navigue tous les jours entre
mal-être et médiocrité, des eaux pour le moins troubles .....
La
peur de gagner ; un syndrome vraiment étrange !
Puisque
l'on parle d'eaux troubles - du moins pour 80% selon les sondages
populaires - que représente en fin de compte le risque d'aspirer à
autre chose ? Certainement pas quelque chose qui est pire que de
travailler pendant plus de 30 ans dans un job qu'on n'apprécie pas,
et qui ne paie pas spécialement beaucoup.
Certains
nous dirons : « Je n'ai pas beaucoup de qualifications, comment
veux-tu que je trouve autre chose ? ». La question n'est pas
spécialement de savoir comment. Mais surtout de se dire « pourquoi
» !
Pourquoi
fais-je ce métier aujourd'hui ? Qu'est-ce que je ferais si l'argent
ne posait pas un problème ? Quel métier exercerais-je ? Quel type
de personne je serais ?
De
quelle façon occuperais-je mes temps libre. Se poser ces questions
ne va pas résoudre les problèmes à court terme.
Par
contre, visualiser ce que l'on peut obtenir, et plus encore, ce que
l'on peut devenir, tout cela risque de provoquer un déclic, une
étincelle !
C'est
ce déclic, cette étincelle, qui fera en sorte que l'on puisse
évoluer, penser différemment, et réagir différemment. A tel point
qu'un jour, une opportunité se présentera, une opportunité que
l'on saisira des deux mains !
Notez
que ces mêmes opportunités se présentent déjà aujourd'hui (à
tout le monde !), mais le poids du passé (enfance, éducation,
fréquentations, ...) fait qu'on n'y prête pas vraiment attention.
Voilà
pourquoi nous insistons sur le fait que la bonne question à se poser
est « pourquoi », le « comment » n'est pas très important, on a
déjà subit pire !
Le
degré suprême de la sagesse est d'avoir des rêves assez grands
pour ne pas les perdre de vue pendant qu'on les poursuit (William
Faulkner)